I. Tarred & Feathered (sine)
II. I'll Be The Wolf (square)
III. Green Dust (fm)
IV. Bruiser (mix)
Recorded in Normal, Illinois, 2008
Mixed and mastered in Eugene, Oregon, 2013
Nick Hoffman: programming
Screen-printed fold-out jackets. Screen-printed disc.
82 copies Released
April 2013
REVIEWS:
Just Outside (Brian
Olewnick) August
2013
Nick Hoffman -
Bruiser (Pilgrim Talk) Hoffman's disc
begins rather disconcertingly, with a spray of percolating electronics
that immediately conjures up aural images of 70s sci-fi flicks, the
psychedelic sounds an electronic brain would make while going haywire.
In several seconds, though, it subsides into a dark, low set of tones
quite at variance with those sounds, setting up a tasty dichotomy on
the short track and leading one to what follows. Hoffman includes the
inscription: Rules: Computer sets frequency, composer sets duration. I
take it, then, that a program chooses when to switch attacks (the four
pieces are subtitled, "sine", "square", "fm" and "mix", indicating, in
three out of four instances anyway, the source of the tones). This
removal of direct human intervention, in the case of sound like these,
works pretty well, eliminating easy drama, requiring the listener to
simply experience the sounds in succession. If anything, it might be
the nature of the sounds, very "cold" in a sense, that could put some
folk off. I was reminded of Marcus Schmickler's solo efforts of the
last decade, tough nuts to worm one's way into (I note that these
tracks were recorded in 2008, mixed and mastered this year). Then
again, amidst the all the harshness, something incredible appears like
the pings at the close of "Green Dust", wavelets that do marvelous
things to one's ears. The longer title cut uses more varied sources,
including field recordings, and somehow seems more "humanly" edited,
the pieces flowing into one another less abruptly. It's very
satisfying, a real strong track, and contrasts well with the preceding
three. A good, tough recording, well worth hearing.
Improv
Sphere (Julien Héraud) June 2013
Le label Pilgrim
Talk est habitué aux publications extrêmes et crades, ou simplistes. Ce
n'est pas Nick Hoffman, le propriétaire de ce label qui va donc déroger
à la règle (sauf quand il a l'idée saugrenue de sortir un disque de
métal...). Le principe est simple sur ce court CD-R, il s'agit
d'explorer différentes variétés d'ondes sonores sur trois pistes, puis
de proposer un assemblage des trois possibilités. Les trois premières
explorent donc respectivement des ondes sinusoïdales (ultra-aigus
surexcités, longues infra-basses continues), des ondes carrés ou
triangulaires, des modulations de fréquence; pour enfin explorer ces
trois possibilités dans une longue pièce de près de vingt minutes
(alors que les premières ne durent qu'à peine cinq minutes).
Si le son est
produit par un ordinateur, il est assez typique de ce que font beaucoup
de musiciens avec un synthétiseur analogique. Sauf qu'au lieu
d'assembler une multiplicité de fréquences complexes, Nick Hoffman les
démonte pour mettre en valeur leur simplicité initiale, voire leur
absence de richesse. Ce n'est jamais évident de percevoir les
intentions de ce musicien, mais j'ai l'impression qu'il a essayé ici de
démontrer en pratique la simplicité fondamentale de la synthèse sonore,
souvent masquée par une complexité illusoire. En utilisant les éléments
fondamentaux des synthèses utilisées couramment dans les musiques
expérimentales et l'eai, Nick Hoffamn semble nous dire que tout ceci
n'est qu'une blague.
En même temps,
Nick Hoffman prend aussi le temps d'explorer beaucoup de possibilités,
comme s'il était fasciné par cette méthode de production sonore. D'un
extrême à l'autre, une grande variété de registres, d'attaques, ainsi
que différentes modulations sont exploitées durant cette vingtaine de
minutes.
Il s'agit encore
une fois d'une musique opaque, brute et dure à sa manière. Une synthèse
simple et grasse à l'image des dessins d'Hoffman. Un contenu limpide
pour une intention obscure. Intéressant.